Division à laquelle, les socialistes, doivent faire face après ce qui est apparu comme un long été « d’embarrassantes rivalités ».
Le New York Times et le Washington Post relatent sans ironie le désaccord qui oppose les deux candidates, rappelant cependant que cet affrontement n’est pas pour déplaire à l’actuel président de droite N.Sarkozy.

C’est certainement la féminité du duel qui est d’abord mis en avant, plus qu’un recompte des voix dont les électeurs américains ont plusieurs fois fait l’expérience. Les journalistes américains rappellent que Martine Aubry, l’instigatrice des 35 heures, et Ségolène Royal, la perdante des élections présidentielles, se différencient avant tout par leurs personnalités.

Martine Aubry/ AFP

Tout juste sortis d’élections sur lesquelles a longtemps plané la menace d’un décompte des voix opaque, les américains relèvent que Martine Aubry, à peine majoritaire, ne conteste pas le vote et se heurte à la détermination de celle qui postule au poste de son ancien compagnon. Au-delà de cette dispute qui n’est pas sans rappeler la très médiatique querelle entre Barak Obama et Hilary Clinton, la presse américaine pose la question de la direction idéologique que doit prendre à présent le parti socialiste français.

A l’image de son récent cheminement, l’opinion américaine se tourne vers les résultats et attend avec une certaine confiance le rassemblement tant annoncé par la gauche. Comme l’illustre le sérieux des portraits des candidates choisis pour illustrer les dépêches en ligne (Googles News) une nouvelle volonté de ne pas privilégier le conflit aux dépens de ses enjeux se manifeste dans le point de vue des USA sur l’actualité internationale.
Compte-tenu de l’engouement des politiques français pour la campagne du candidat démocrate et de leur prise de position pour une élection démocratique avant tout, il sera intéressant de voir dans les jours qui viennent de quelle façon le PS français respectera les valeurs électorales qu’il a tant défendues.